J'enterre enfin mon deuil
Et quelques fleurs éparses
Balaye enfin le seuil
Des cendres de comparses
Bien longtemps oubliés
Leurs corps s'en sont allés
Vers d'autres théâtres
Qui au nombre de quatre
Accueillent chaque jour
D'autres âmes frivoles
Pesantes ou bien molles
Se posent de contour
(Kerventenn)
J'enterre enfin mon deuil, et quelques fleurs éparses. Pourtant j'ai toujours le coeur lourd, l'âme grise, et la bile noire. Je ne vais pas bien, je ne vais ni mal, ceci est notoire ; je survis. Des jours, des mois, des années, je survis, je persiste. Des années et même plus, je continue à survivre. Mais surtout à espérer.
Je voudrais tant me réveiller de ce coma.
(m4r13)
jeu poétique
Écrit par Orichalque
J'ai noirci les pages de ma douleur d'encre.
Catégorie : Duo
Publié le 11/04/2009
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