Je t'ai menti durant toutes ces journées,
Comme mentirait un oiseau blessé,
Comme une mère cache un fils illégitime,
Le mot « amitié », protecteur anonyme,
Dissimulait des sentiments bien plus intimes.
Mes larmes, compagnes de mes soirées d'été,
Reflètent l'éclat de cette lame acérée,
Que ton souvenir, douloureux assassin,
Plante dans mon cœur lorsque je pense au tien.
Rire ensemble, mais seule, souffrir pour deux,
Peine capitale pour un cœur amoureux.
Notre entente fusionnelle, bourgeon réticent,
N'a jamais pu donner notre fleur de printemps !
Car l'archer ailé n'a touché qu'un cœur,
Cupidon blessa Juliette en faisant l'erreur
De ne point laisser, dans l'esprit de Roméo,
Couler l'eau enflammée des volcans sentimentaux…
Je ne peux plus t'aimer, fatiguée d'aimer seule,
Telle Hermione, pour Pyrrhus, devenue aveugle.
Ton esprit, oiseau craintif que je ne voudrais forcer,
M'incite à préférer de l'amour l'amitié…
Écrit par Olympe**
Une fois qu'on a trouvé ce pour quoi nous voulons nous battre, notre vie prend enfin un sens...
Catégorie : Amour
Publié le 24/05/2010
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Très bel écrit Olympe ! Quand l'amitié devient de l'amour et que seul, un cœur bat... Amitiés Louann |
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