Je n'avais rien, ni argent, ni portable ni bijoux,
Seulement mon cœur, et cet espoir un peu fou.
Lui aussi se trouvait être dénué de tout,
Sans pistolet, ignorant comment donner des coups.
Tel un oiseau insouciant et confiant,
Je ne me suis pas méfié de ce brigand.
Mon regard s'est envolé en un instant,
Pour se déposer dans le firmament de ses yeux brillants.
Il était désormais trop tard pour pouvoir reculer,
Mon oiseau, dans cette cage, s'était fait piéger.
Je rencontrai alors le sourire de mon geôlier
Et compris que mon cœur venait d'être enfermé.
Il n'existe aucune police pour ce genre de brigands,
Qui forcent à coup de regards la porte de nos sentiments.
Ils s'introduisent dans notre esprit par leurs sourires éclatants,
Avant de nous dérober ce que l'on garde en nous jalousement.
Ce jour-là, je me suis fait dérobé mon cœur,
Mais je ne peux garder contre le voleur aucune rancœur…
-Olympe-
Écrit par Olympe**
Une fois qu'on a trouvé ce pour quoi nous voulons nous battre, notre vie prend enfin un sens...
Catégorie : Amour
Publié le 02/05/2010
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