Jamais je ne vous consolerai lors des soirs d'orage,
Ni ne vous protégerai des monstres et des harpies,
Ne vous offrirai les ors de mon courage,
Mon coeur en lambeaux, et en charpie !
Jamais je ne vous chanterai les aventures,
Des enfants perdus dans une forêt sombre,
Vous qui ne resterez que des ombres,
De mes rêves la belle devanture.
Jamais je ne vous porterai sur mes épaules
De géant aux rêves puérils et tristes,
Ne vous endormirai sous les saules,
Sous les caresses d'un artiste.
Jamais je ne pourrai embrasser,
Vos joues si douces aux arômes
De mûre et de verte pomme,
Sans me lasser !
Alors je le vois,
Cet homme seul et pensif,
Derrière ces années de bois,
A marcher sur des chemins lascifs.
Toujours ce rêve indicible et céleste,
Où ces enfants crient et jouent au jardin,
Où nul ombre ne vient faire peser son dédain,
Oubliées les colères aussi anciennes que funestes.
Toujours je monterai dans ces chambres stellaires,
Là-haut dans les combles endormies de mon rêve d'amour,
Et c'est dans votre regard de tendre soleil crépusculaire,
Que j'oublierai les méandres incertains de mes jours.
MV
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 29/01/2016
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Jamais... Toujours... Ce beau poème en forme de sablier conjure le temps ! J'ai aimé l'évocation des "chambres stellaires", invention très évocatrice. | |
jacou |
Merci jacou ! Exactement, l'image est appropriée... | |
Alphaesia |