Les stries du dos laissaient entrevoir l'ossature
Des échines usées par la force du destin.
Ce-dernier, qui brisa ses chaînons, ce parjure
Fut le plus graveleux avec ces anciens béguins.
Des haillons de ronces aux guenilles ensanglantées,
À grand peine, ils labourent le sol cahoteux
De leurs doigts frêles comme des bâtons d'encens
Qui se consument dans le silence des temps.
Comme des damnés sur une terre d'airain
Ils ne voyaient l'azur qu'à travers les marais
Où le cyan des cieux était plus noir que leurs mains !
Puis, un soir enfin, à l'aune d'un dur labeur
Ils tombèrent de douleur et leurs yeux croisèrent
Leur âcre suzerain qui les laissa pour mort.
Écrit par Olivier Huguebattan
Enlai
Catégorie : Divers
Publié le 18/01/2016
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Commentaires
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Posté le 18/01/2016 à 17:18:26
Prions pour ne pas revenir en servage. | |
besame |
Posté le 22/01/2016 à 20:04:18
Quel hommage, les images sont bluffantes ! | |
Luca |