J'ai pris mes bagages par une fin d'été. Sur la route. Et quelle route ! une course folle au cœur des causses brûlées que je n'avais goûtée qu'avec toi. Un défilement d'images… ma nuque orpheline de ta main, je me suis souvent tourné pour t'apercevoir, assise à mon côté et tes yeux s'ouvrant lentement. En franchissant le pont de ta ville d'adoption, je me suis souvenu de la goutte précieuse que tu arborais comme acte de naissance au coin de l'œil. Elle était toujours là, mais plus grosse, coincée dans ma gorge sèche. Et j'ai vu un Noël, joli comme un cheveu d'ange, posé sur un hiver laborieux.
J'ai voulu tout ça et en suis bien content. Marchant dans une caverne humide au parfum d'humus, j'explore la nuit de ma vie future, les canaux de mes prochaines envies, mais un cheval fou a choisi mon crâne comme pampa et il frappe de ses sabots, à chaque seconde plus fort, à chaque heure mieux ciblé.
Ton amie de pluie est venue me visiter, tapant mes carreaux pour venir me conter de tes nouvelles. Puis le sommeil a vaincu les restes d'une force épuisée en pensées dans une chambre ample, là où chutent sans cœur les feuilles des arbres.
Écrit par Ole Touroque
http://badurkax0.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 28/09/2008
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Ah cette route à travers les Causses, que de souvenirs !!! Ta poèsie me parle et m'emporte vers des torrents de nostalgie... Contente de te voir un peu plus calme ;-))) Bisous, Teva |
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Teva |