Sous un vent londonien où ruissèle un manteau
D'un cortège laiteux saupoudré de flocons
Qui acclament les temps où la fibre en chansons
Retissent des cordons par l'aria d'un appeau
Qui entonne son chant pour que ces liturgies
Soient une mélodie d'un instant prometteur
Au sein d'une famille où choieraient les rancœurs.
C'est lors de cette fête qui étend sa magie
Pour faire de ce jour une ode symphonique
D'une aimable alchimie entre culte et amour
Sous l'orbe fabuleux de ces nombreux atours
Qui font de ce gala un ballais harmonique
Entre ces distinctions expliquant nos penchants
Pour ce moment saillant qu'une perle apparait.
Cette éponyme chiot alimente ces jets
En étant desservi comme un somptueux présent
Affublé d'un ruban d'un grenat écarlate
Stipulant clairement que cette tradition
N'est pas uniquement réservé aux poupons
Par un regard heureux que Darling délicate
Confère à son cocker pour une estime accrue.
Après une médaille au bord de sa croissance
Notre jeune Lady comprit par l'apparence
Qu'elle était prête à être une âme résolue
Par ses teints ravissants adulés de ses maîtres
Pour veiller ces amants de par sa mansuétude
Inhérente à son cœur de ces déboires rudes.
Mais un évènement impromptu allait naître
Et cette évolution allait tout chambouler
Dans la vie de la chienne en la prenant de court
Ne sachant quoi penser de ce fait inconnu
Qui mettait ses nantis en une liesse écrue.
Se sentant supplanter quasiment au pourtour
D'un obscur abandon au bord de la déprime
Elle assimilera grâce aux explications
Contées par ses amis qu'un pan de dévotion
Rythmaient toujours leurs sens sans apporter ces crimes
Par un pérenne amour pour leur tendre Lady
S'accouplant sous celui de leur cher nouveau-né.
Mais un beau jour Sarah une tante éhontée
Entretint la maison durant une sortie
De ces deux tourtereaux qui souhaitaient s'évader
Et voyant notre chienne exécrant ces cerbères
Elle voulut lui mettre une acre muselière.
C'est alors que la belle après être injuriée
S'enfuit à vive allure en des quartiers pédants
Et sauvée de justesse en un furieux labeur
Elle va retrouver le clochard beau parleur
Qui lui avait narré les méfaits d'un enfant.
De diverses façons lors de ce côtoiement
D'attraits inopinés mais néanmoins forcés
Ils vont unir deux sols aux souches cadencées
D'un contraire éloquent sous un amour naissant
Dépeignant un symbole aux arômes chrétiens.
Après un opéra aux saveurs italiennes
Ces dévots séraphins sous leur âme païenne
S'assurent de rentrer en vainquant les desseins
Qui sans arrêt poindront tout au long de leur voie.
Alors ils deviendront la métaphore pure
Aux côtés de leurs chiots scintillant de dorures
De cet esprit festif enseigné par leur choix.
Oiseau Lyre.
Écrit par Oiseau Lyre
"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de Saint Exupéry/Le Petit Prince)
Catégorie : Poésie
Publié le 13/01/2020
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J'aime terriblement la richesse de vos vers, la profusion étalée comme soieries, étoffes, instruments, objets nacrés dans un tableau de Vermeer (comme "L'Astronome") ou une nature morte de Lubin Baugin. Cela relève de l'art poétique, qui est dit simple quelquefois quand il est étique et tourne sur lui-même, et qui peut être dit compliqué quand il est parfois trop chargé de mots, mais alors le charme des phonèmes chantants nombreux le sauve. Vous connaissez ce charme qui m'envoûte, d'écrire des vers profus, et il y a un public pour le baroque en art, en tout siècle. Merci Oiseau Lyre ! | |
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