Du haut de la montagne coule le ruisseau,
Venant d'Espagne à la rencontre d'autres eaux.
Coule eau fraîche,
Glisse et cours sur les galets.
Ou vas tu ruisseau ?
Il n'y a pas de barrière
Alors toi tu formes une grande rivière.
Celle qui rejoint la mer.
Au travers des montagnes tu te glisses
Enjambant les galets, tu te hisses.
"Sur la pointe des pieds."
Traversant les orages, tu fuis avec le torrent.
Traversant les villages, tu remets le courant.
Poissons filent qui s'enfilent sous le rocher.
Pas le temps de pêcher !
Pas le temps de penser :
" Trop petits pour être cuisinés."
Au bout du chemin,
Le ravin.
Du haut de la montagne continue de couler.
Venant d'Espagne forme un beau ruisseau.
Au bas de la montagne est arrivée.
Eau passe en courant ; courant forme le torrent
Torrent finit en rivière et rivière en ruisseau.
Ruisseau et poissons quittent la vallée sur la pointe des pieds.
Ils prennent la plus belle des rivières :
Celle qui mène à la mer sans y tremper les pieds.
Écrit par Odile sire-hervieux
Un bon sourire est encore ce qui sèche le mien les larmes...
Catégorie : Divers
Publié le 27/07/2009
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Très imagé un régal... | |
eric |
Ou vas tu petit ruisseau ? Voir une grande rivière. Sur la rive, une dame t'admire et rêveuse te dédicace un joli poème. Merci pour nous avoir poétiquement fait voyager avec ce joli petit ruisseau jusqu'à sa rivière. Amitiés JB |
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JB |
Coule la rivière et coule tes mots, c'est un régal à lire Odile...merci. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
magnifique ! amitié! |
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MARIE L. |
Juste après le poême sur le désespoir, l'ESPOIR est bien là, dans un composé rafraîchissant du ruisseau chantant d'Odile. | |
La guêpe |
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