Il lui a dit qu'il savait mentir
En se cachant derrière son sourire,
Qu'il savait faire des faux semblants,
C'était le maquillage de l'âme
Il lui a souvent balancé de vilains mots
Sachant qu'il allait laisser des blessures,
Aussi profondes que celles d'un poignard.
Il lui a montré le jeu des apparences et dit :
« Méfie-toi des réalités,
Elles se veulent trop évidentes" ;
Il l'avait appris à ces dépens.
Il lui a répété à plusieurs reprises
" Tes plaies ne cicatriseront jamais !
Même le temps ne te les fera pas oublier !"
D'un regard méchant il regarda leurs mains,
Puis il compta leurs doigts, il comptait ses amis…
Pas un ! Pas un !
Il baissa son regard au sol puis, parti.
Il avait tout dit.
Elle est restée seule dans sa tourmente et son désespoir
Elle avait encaissée les coups en restant silencieuse ;
La douleur était si forte qu'elle était tombée pliée à genoux.
Doucement elle devait dominer cette peur, désemparée.
Puis elle saisit chaque instant une seconde de silence ;
La seconde servirait de parole, de mot
Des mots que personne n'ose dire !
Entre les lignes, lisez pour en découvrir les serments cachés
Au milieu de phrases, inachevées.
La vie est sans importance tant qu'on ne connaît pas la souffrance.
La seule chose dont on sait :
« On a tous besoin d'amour »
Et elle, n'a pas cessé d'aimer.
Odile
Écrit par Odile sire-hervieux
Un bon sourire est encore ce qui sèche le mien les larmes...
Catégorie : Amour
Publié le 13/04/2012
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Très jolie poésie | |
PATGUI |
Ton poème est si proche de la réalité de tant des femmes que vivent celle souffrance jour à jour, C'est violence psychologique et physique . Très bien écrit. Touchant, Je suis plongé dans lui comme si c'étais ma réalité, Pourtant , pas dit tout, je précis |
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1etoile sous la pluie |