Il a regardé l'autre jour ce visage,
Il ne savait pas quel était son âge,
Il était ridé et plein de sérénité,
Il était là comme pour lui parler.
Il a regardé l'autre jour ses mains,
Il les as mises entre les siennes,
Elles ne voulaient pas qu'il les retiennent.
elles étaient là comme pour l'accrocher.
Il a regardé l'autre jour ses yeux,
il a détourné son regard,
Ses yeux n'étaient plus joyeux.
Ils étaient là pour dire: Je ne suis pas heureux.
Il a regardé l'autre jour sa bouche,
Ses lèvres chevrotaient: sa bouche ne parlait plus.
Elle était fermée depuis tant années.
Il a passé les mains dans ses propres cheveux
Il s'est retourné et murmura:
"Savez-vous que la vieillesse à sa beauté."
Et là, il le vit tourner la tête puis chuchota :
"Merci"
Puis il mit les mains sur ses oreilles.
Il n'avait rien entendu.
il n'entendait plus depuis plusieurs années !
Alors il fit demi-tour
Et repartit sans se retourner.
Écrit par Odile sire-hervieux
Un bon sourire est encore ce qui sèche le mien les larmes...
Catégorie : Amitié
Publié le 29/06/2009
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L'éclat de la sagesse est le rayonnement de la viellesse. Merci pour ce beau poème. |
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singe vert |
trés émouvant! le temps enlève peu à peu l'éclat de la vie! | |
MARIE L. |
la vieillesse nous presse, elle arrive à grands pas Merci à ce poême d'en alléger le fardeau. On l'acceptera d'autant plus avec tranquillité. |
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La guêpe |