Le ciel coule ses gris sur le bleu des ardoises.
Dans les matins pluvieux des jours de solitude
Les échos du silence
Se cognent aux murs vides
Et viennent se noyer dans les flaques vitrines
Qui reflètent l'ennui
En cercles concentriques
Quand les éclats d'orages
Tempêtent dans les crânes.
Les sentiments s'envolent comme des feuilles mortes.
Décollés par le vent
Lorsque souffle l'oubli,
En illusions défaites
Et lourdes obsessions.
Le sol,
Alors,
Se couvre
Des traces de l'absence.
C'est hier qui revient
A chaque lendemain.
Et les années qui durent,
Longues comme des siècles,
Pâles comme des lunes
Aux halos de pudeur
Qui prennent pour toujours
Leurs longs quartiers d'hiver.
Le ciel plaque ses gris
Sur les volets tirés
Qui claquent au matin
Des rêves sans sommeil.
Écrit par Octopus
"Qu'un vent de fraîcheur vienne effacer
Les corps meurtris de blessures répandues Que les années de guerre au triste passé Abolissent les frontières aux sentinelles perdues." Octopus Catégorie : Triste
Publié le 17/05/2009
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Commentaires
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Posté le 17/05/2009 à 21:08:51
Octopus, tes vers me ravissent, et pas dans le sens mièvre de la chose, ils ont toute la finesse que le sens exige d'eux... bravo | |
LolaLilla |
Posté le 17/05/2009 à 21:13:46
Merci, gente Dame ! On fait ce qu'on peut avec la plume que l'on a, comme je dis toujours, mais l'essentiel, après tout, c'est de dire, de croire, de vivre, n'est-ce pas ? | |
Octopus |
Posté le 17/05/2009 à 21:21:52
J'aime ce genre réaliste bonne continuation. | |
eric |