Acibulle
Quand tu acidules mes lèvres,
Quand tu enfonces ma cage thoracique
C'que tu peux être mièvre!
Comme tu m'suspends à l'euphorique !
A trop vouloir être celui qui rit,
Me voilà, quoi? à toucher des yeux
Ce que j'ai pour toi, qui brille
Mais tu m'dis qu'c'est d'la faute du feu.
Et tu me souris, et tu me cries
Qu'on ira traverser le pertuis.
Qu'on s'en fout, et qu'on joue
Et pour la vie, et pour Paris ?
Mais on s'en fout : ils sont confits !
Mais j'ai encore trop réfléchi,
Alors que t'es si belle quand tu luis.
Et si seulement j'l'avais écrit
Mais c'est un poil trop abrupt
Ou bien trop décousu,
Tu préfères l'voir transcrit.
Et si j'rougis, je m'égosille,
Finalement, je l'ai mon parchemin
J'ai brûlé la guenille
A travers, visant l'lendemain.
Et si seulement t'avais rougis,
J'aurais sûrement mal compris
Mais j'ai encore trop réfléchi
Alors que t'es si belle quand tu luis!
T'es tellement jolie quand j'suis surpris
Que j'en gagne mon enfance
Et qu'si seulement j'avais pas fuit,
J'pourrais rejouer cette transe.
J'aurais dis qu'tu m'serrerais dans la pleine lune...
Écrit par Octopus
"Qu'un vent de fraîcheur vienne effacer
Les corps meurtris de blessures répandues Que les années de guerre au triste passé Abolissent les frontières aux sentinelles perdues." Octopus Catégorie : Amour
Publié le 06/07/2009
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LolaLilla |