«Â Depuis longtemps maintenant, la vallée de Svandifor n'entend plus de chant de vie
C'est là, selon la légende que se déroula le plus grand duel que Nereva plus jamais ne vit
L'été était venu et des vents chaud de fragrance de fleurs et de sable parcourrait les vallées
Et les deux combattants s'avançaient dans les herbes hautes de soleil gorgé
Jamais ennemis ne furent plus mortels
Jamais pareil combat ne fut si cruel
Le destin s'étant acharné contre eux
Leur baptême de sang devait avoir lieu.
Par la haine ils étaient liés
De par l'honneur et la peine ils seraient tués.
Le premier était un seigneur dont la renommé dépassait le pouvoir
Le second était un héros du pays, au nom sonnant plein de gloire
En d'autre temps ils auraient pu s'allier
Mais ici par le destin ils étaient menés
Pendant de longues années Deneven le héros avait parcouru de lointaines terres
Ses pas étaient menés par le désir de vengeance.
Né pauvre de bien mais doté d'un cœur enrichit des plus purs connaissances
Il cherchait dans le feux des vents l'assassin de son frère.
Partout où il allait
La tristesse s'envolait.
L‘épais malheur qui brûlait son cœur fut bientôt allégé
Par la découverte de nouvelles amitiés.
Le mal fuyait devant lui
Et son sabre jamais ne tua que la haine dans le cœur de ses ennemis.
Il marchait droit devant lui
Et toujours un regard le suivait comme un rêve on suit.
De tout ses cœurs veillant
La vengeance du guerrier se trouva assoupie.
Sayaarn le noble, longtemps avait été l'hôte d'un démon
Ses cauchemars lui ayant fait maintes fois perdre la raison.
Tout jeune il transportait une haine étrangère en lui
Et jamais le temps ne changeait pour lui, toujours la pluie
Et en son cœur, la douleur,
Amenant la peur.
Durant de longues nuit il parcourraient les route
Toujours en proie au doute
Seule les étoiles le veillait
La douleur lui pesait
Plus d'une fois les cauchemars prirent possession de son corps
Et plus d'une fois il causa la mort.
Cependant la compassion et l'amour
Fut de son esprit une armure.
Pour chasser les cauchemars et en punition de ses assassinats
Plus jamais de ses yeux il n'usa.
Après de nombreuses années d'errances
Deneven trouva enfin celui qu'il avait juré de passer au fil de sa lance
Dans un verger eut lieu leur première confrontation
Sayaarn aveugle et le sabre scellé de ses main
Enseignait à ses enfants la méditation
Le cour touchait à sa fin
Lorsque Deneven dans les fleurs volantes de cerisier se tint
Pendant un temps infini
Il n'y eu plus que le seigneur et le héros
Sayaarn, de la haine découvrit
Deneven que la tristesse et le calme siégeait dans le cœur du bourreau.
Ils se levèrent
Deneven avait les mots brandis par la colère
Le destin soupirait
L'assassin d'un frère
N'était que victime d'un mauvais compère.
La vie avait manipulé l'un pour jeter un autre dans le piège dont la trappe se refermaient
Deneven était par une promesse tenue et par la douleur poussé
De par l'identité de son ennemi l'esprit déchiré
Sayaarn le cœur lourd de ses crime se serait laisser emporter
Si les âmes chères qui l'avaient sauvé, n'avaient point été là pour le pleurer
Poussé à s'affronter par les puissances, ils déclarèrent leur duel
L'un résolu à tenir promesse
L'autre à tenter de vivre pour voir de ses enfants la jeunesse
Deneven par la vision de la bonté dans son adversaire retenu
Sayaarn par le remord affligé
Conduits par la souffrances il se rendirent dans la vallée
Afin d'exterminer le nœud du destin en eux contenu
Longtemps ils s'affrontèrent
A des kilomètres autours d'eux leurs aura lançaient des éclairs
Le vent les entourait,
Balayant les arbres, qui de pleurs bruissaient.
A des kilomètre à la ronde les Hommes s'immobilisèrent
Loin dans le ciel leurs auras brillèrent
Le soleil fondit dans les nuages
L'espoir s'enfuit dénué de courage
D'un tranchant le destin fut scellé
D'un coup le temps fut arrêté
Deneven et Sayaarn périrent
De par le fil de leur lame leur cœur liés
Leur visage de haine n'était plus marquée et leur esprit à jamais libérés.
Ici le chant c'est arrêté, signant dans la terre un triste sourire. »
Oceru, d'après les Légendes de Nereva.
Écrit par Oceru
"...Être, paraître, sembler, passer pour...
Des ongles lacèrent le métal...volonté de vivre. Le masque se brise soudain, et l'œil qui se tenait meurtrit par le fer, révèle une étoil Catégorie : Divers
Publié le 19/12/2009
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Une belle légende avec une morale toujours bien ancrée dans le présent... Le mal que vous aurez fait vous poursuivra toujours de sa lame vengeresse.. OUUUUUUUUIIII, et un repas gratuit pour le Corbeau !!! |
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corbeau |
Merci de nous faire partager cette légende Oceru, elle est bien au goût du jour, je te souhaite la bienvenue sur le site. bien amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |