A voir les passantes se promener dans la rue,
Et croire que les gens sont bien souvent ingénus,
Tout comme le vent dans la chaleur des corsages,
Qui vient brusquement nous annoncer un orage.
Peignant dans le ciel de beaux reflets argentés,
Qui donnent au temps une apparence enchantée.
Les nues nous transportent par la beauté de leur charme,
Les dieux sont venus nous déverser de leurs larmes.
Des perles de pluie passent à travers les habits,
Une fille étourdie n'a pas pris son parapluie.
Alors par panique pour conjurer de son sort,
Je prie que revienne l'anticyclone des Açores.
Afin de sécher ses vêtements tout mouillé,
Qui laissent entrevoir la transparence appréciée,
Du galbe des seins se dessinant sur son corps,
En brûlant mes yeux comme une boîte de Pandore.
Le diable est parfois là où on ne l'attend pas,
Il a ses raisons que la raison ne sait pas,
Voulant à tout prix venir en aide en bon âme,
Je suis volontaire pour réchauffer cette dame.
Je la convie donc à s'installer un moment,
Le temps que l'averse termine son grondement.
Polie et aimable également fascinée,
Elle vient se chauffer au feu de ma cheminée.
Hélas par malheur les gouttes se sont arrêtées,
Elle me remercie d'avoir été invitée.
Je la laisse alors m'abandonner sans ombrage,
La belle est partie retrouver d'autres nuages.
Écrit par Noyan
Une pratique qui se pratique en pratique est pratique.
Catégorie : Divers
Publié le 03/05/2011
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un orage un peu décevant , mais très joli | |
philomène |
Une belle histoire orageuse, mais qui malheureusement se termine pas comme tu l'aurais souhaité ! amicalement Louann |
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louann |
Il faut vivre le moment présent et savoir apprécier les choses comme elle viennent. merci pour vos coms. |
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Noyan |