Je voudrais te murmurer quelque chose
Mais ne le peux pas
Ces sentiments qui nourrissent ma prose
Étouffent mes émois

Envoûté par les minéraux précieux
Qui dansaient au fond
De la prunelle de tes yeux malicieux
Subtils et profonds

Je comprenais que ton altière beauté
N'était qu'accessoire
Puisque d'autres grâces dissimulées
Brûlaient ma mémoire

Ainsi lorsque le panache insolent
De ton regard clair
Viendra à se faner avec le temps
Tu restera fière

Et je te rappellerai qu'à vingt ans
Au fil des saisons
Mon cœur se forgeait alors tendrement
Une intense passion

Que rien n'est depuis venu altéré
Et les heures qui passent
Et les années désormais écoulées
Contre elle trépassent