J'aurais voulu mais c'est facile,
Te dire des choses qui me sont vraies,
Mais tout c'que j'ai, ratures sur lignes,
Je crois que je recommencerais,
Une énième fois et l'âme paisible,
Avec le cœur en location,
D'un beau parleur aux mots qui miment,
Mon drôle d'esprit, mais sans mes ombres,
J'aurais voulu être plausible,
Te faire croire aux lendemains,
Même si je n'crois en aujourd'hui,
Quand je ne sens même plus ta main,
Car,
Je sais maintenant ce que j'aurais dis,
Si j'avais pu n'être moins con,
Un peu moins fier et plus facile,
Un peu plus beau, aimant le monde,
J'aurais voulu mais après coup,
Je ne sais plus te reparler,
quand je te vois j'ai corde au cou,
et quand tu m'parles elle se ressert,
Soit pas méchante, rit pas de moi,
Car même si j'ai, une grosse carcasse
Quand tu es là, je n'fais pas semblant,
Je n'sais pas virer ma carapace,
J'aurais voulu mais c'est bien tard,
T'embrasser au creux du cou,
Te prendre les mains au fond du noir,
Nous relier à petits bouts,
Te donner chaud, mais faut qu'j'arrête,
Je vais commencer à rêver,
Je laisse une rose, sur ta fenêtre,
Et tous ces mots, je reviendrai.
Me prendre un vent ou une baffe,
Je ne peux pas rester assis,
Quand je te vois, dans les mêmes places,
Car je sens bien que t'es partie...
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amour
Publié le 16/08/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Noctendiurne au hasard |
Annonces Google |