Il boit pour oublier, et ce depuis toujours,
Mais au fond, le Pourquoi, il ne s'en rappelle plus
Et il boit son déchet comme il boirait l'amour,
Celui d'une femme qui serait de meilleure nature,
Alcoolique, il l'est, ce n'est plus un problème,
On comprendra de lui, qu'il n'attendais plus rien,
Des gentilles et des belles, des putes et d'la colère,
Il s'anime du gosier à quarante degrés au moins,
Et ce déchet qui se garde de savoir son prénom,
Et puis cette épave, qui fait rire en moisson,
Dans un dernier effort il s'écroule, il est ivre,
Il est Ivre ou bien mort, des fois il ne sait qu'est ce qu'est pire.
Alcoolique pour une femme, alcoolique pour un monde,
Il n'en sait plus la faim, il sait juste qu'il boit,
Les paroles de charme, toujours qui le corromps,
Alors il reste en la main, de mamours de comptoir.
Entré en l'église, ce n'est pas pour la messe,
Il fais si froid dehors, il vient se réchauffer,
Sur les bancs qui sont tristes, sans curé pour confess',
Est ce que tu sais Bon Dieu, ou as tu pu passer?
Et dans un dernier cantique, il s'emplis une panse,
Et crache sur le marbre, des paroles qu'il blatère,
Car vient le dernier Hic, il tombe dans la clémence,
Du Bon Dieu qui l'oublia quand riait Lucifer.
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 13/06/2009
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