Les visages qui dévisagent des figures,
Et l'on assure, que nos rivages, ne sont pas faits que de fissures,
Et puis ce Maître, le Temps qui tique et tacle,
Et puis ce traître, la grande aiguille, vers notre impact.
Et toutes ces rides, qui se surviennent, c'est comme une petite mort,
Un renouveau du phoenix, belle, serait alors même, la métaphore,
Et sur le temps, je n'peux compter, conte d'enfants, littérature,
Une belle chasse, à la volée, de cette aiguille qui ne rassure,
Et puis des vies, et des visages, qui se surviennent et disparaissent,
Vers d'autres rives, vers d'autres larges, que l'on reverra? "Alea Jacta et puis le reste"
Et puis ces mains qui se séparent, qui meurent souvent de l'agonie,
De l'habitude qui perd espoir, à force de limer le fil,
Et puis ces forces, qui ne font rien, qui nous attirent et nous détachent,
comme deux aimants, dont les deux mains, sont bien trop fortes, ou bien trop laches.
Et ces physiques qui disparaissent alors que l'on misait dessus,
Et puis ces sombres histoires qui restent, qui nous lézardent en nos fissures,
Et si le temps me tique et claque, comme une balle, ou un boomerang,
On le balance, il vient en place, dans une vie ou on ne l'attend,
Et restent même les sourires, partons, ça y est, c'est bientôt l'heure,
Y a du sapin pour sans abris, et puis du marbre, pour remplacer coeur..
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 27/04/2009
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