Et s'il en ait, qui lissent, au travers des entrailles,
au fond de leurs abysses, en n'écorchant corail,
Et s'il en est qui lisent, au travers des histoires,
Que mon cerveau construit, Ami de mes vacarmes,
Et s'il en ait qui laissent, au travers de l'abysse,
Qui s'en vont et puis restent, pour enfin reconstruire.
Et s'il en ait, qui bisent, au cou de ma promise,
Car je ne pus que plaire en n'étant l'avenir
Et s'il en ait qui laissent, leurs formes au creux du lit,
A ma place, jadis, que pourrais je bien y faire,
Mon sang tourne, et j'écris, car mon coeur est ami, de ma tendre colère.
Écrit par Noctendiurne
Et si je peux oublier, verbe, et si je peux, et sans paroles,
Te dire des choses, même les mêmes, Sans de l'emblême, être l'aumone. Gregor Perret http://gregorperret.blogspot.com/ Catégorie : Amitié
Publié le 07/04/2009
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de Noctendiurne au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 07/04/2009 à 20:38:44
C'est trés humble...beau... | |
silencieuses59 |
Posté le 07/04/2009 à 21:33:20
bonsoir Noctendiurne, j'aimerai bien savoir faire de même ... je sais que la colère n'est pas bonne conseillère, l'exprimer de temps à autre pour ma part, m'apaise ... |
|
marie-ange-old |
Posté le 08/04/2009 à 14:32:31
Moi aussi je trouve ce poème très beau et d'une modestie rare ! Amitiés Ange de lumière |
|
Ange de Lumière |