la vie passe et le temps se dilate dans l'immensité de l'espace,
étrange nostalgie quand parfois mon regard croise l'horizon,
mes pieds s'en mêlent de nos querelles d'amis étions hier serions,
oublions le temps et perdons nous dans l'immensité de nos pieds,
sous un même monde ou au-dessus d'une même masse,
nous nageons à contre courant mourant de fatigue,
parfois le sourire se perd et laisse de longue goutte se disperser,
pour qu'un jour nous puissions percer nos rêves dispersés

La vie passe le temps se dilate l'immensité de l'espace se rétracte,
allongée elle glisse hors du draps hors du temps je me perds,
j'ai voulu faire marche arrière mais la machine à café n'avait qu'un goût amer,
ce qui est fait est fait ce que je suis fait de moi ce qui est fait et sera fait,
En effet l'effet d'une bombe fait un effet cardiaque ou l'effet d'une vie...
ce résume au trois points petits en bon samaritain finit son verre au bord de la mer,
traverse ce monde dans une bouteille portant un message au bout de la terre,
à bout portant les vagues me portent s'entrechoquent mes rêves et vices s'effilochent

Au fil de ma vie clotho filait les jours
Lachesis enroule le fils et tirait le sort de chacun
Atropos coupait avec ses ciseaux le fil de la vie