Depuis la fenêtre, on ne distinguait plus que
La faible lueur d'une simple cheminée
Dont le feu endormis, paisible et chaleureux
Eclairait le salon d'une douce clarté.
A côté d'elle étaient placés des canapés
Conservants encore la marque des enfants
S'étants amusés à rechercher leurs cadeaux
Qui seraient bientôt déposés sous le sapin
Qu'ils avaient passé la soirée à décorer
Avec de larges et magnifiques guirlandes
Plus élégantes les unes que les autres
En l'occasion de cette fête exceptionnelle.
Mais à travers le long couloir
On n'entendait plus un seul bruit.
Au sol, les reflets de la lune
Luisaient sur une flaque rouge.
Debout, un ange vêtu de noir attendait,
Patientant le temps qu'il faudrait.
Aucune peine, aucune joie
Car il savait ce qui se passerait ce soir.
Il savait que mon cœur aussi froid que la neige
Et mon corps remplit de toute cette tristesse,
Dont je ne vous avais pourtant jamais fait part,
Ne pouvait supporter de vivre plus longtemps.
Malgré ce que vous auriez fait,
Les peines causées ne peuvent être oubliées
Mais on peut toujours pardonner
C'est pourquoi j'ai écris vos nom avec mon sang.
Pour vous dire que je vous aime,
Que ce n'est pas de votre faute,
Que je voulais mourir…
Sans un regret.

Écrit par Nauja
rien
Catégorie : Triste
Publié le 07/12/2007
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent

Partager ce poème:

Twitter

Poème Suivant
Commentaires
Annonces Google
Posté le 07/12/2007 à 23:43:50
Quelle force... ou est-ce: quelle tristesse?
Beau poème fort et puissant
Posté le 08/12/2007 à 10:17:46
Si triste ... mais beau poème !
Ajouter un Commentaire
Vous devez etre identifié pour pouvoir poster un message
Veuillez vous identifier en utilisant le formulaire ci-dessous, ou en creant un compte

S'identifier
Login :
Password :
Apparaitre dans la liste des connectés :

Mot de passe perdu ?

S'identifier

Login
Password
Etre visible
Mot de passe perdu

Rechercher un poème


recherche avancée

Tribune libre

19/04 08:58Sarahg
Ok.
19/04 08:56Plume borgne
J'ai pas dit le contraire
19/04 08:52Sarahg
Non, les destins peuvent être merveilleux.
19/04 08:50Plume borgne
Tout se résume au livre ivre d'une vie de givre
19/04 08:00Sarahg
Remarque, un livre où tout est déjà accompli, ce serait pas mal.
19/04 07:45Sarahg
Ce serait un livre douloureux. Un livre a besoin d'une histoire, de vie.
19/04 06:43Plume borgne
Imagine un livre d'une page dont le titre serait livre dans lequel il n'y aurait que le mot livre en préface en histoire et en résumé
17/04 07:42Sarahg
"C'est pas marqué dans les livres que l'plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c'est de l'amour..."
17/04 07:25Plume borgne
Les décisions sont un fléaux
17/04 06:51Sarahg
Indécis et ancré à la terre du destin.
17/04 05:00Plume borgne
Essaye d'imaginer quelque chose en étant le plus indécis possible
17/04 02:47Sarahg
Imagine qu'il n'y ait jamais de tristesse indicible
16/04 08:28Plume borgne
Imagine qu'on parvienne à tuer l'ennui
15/04 10:58I-ko
imagine qu'il n'y a rien à tuer ou à mourir
15/04 05:16Plume borgne
Pourquoi ne pas imaginer l'imagination ?
14/04 04:41Bleuet_pensif
Si seulement cette imagination était réelle...
14/04 04:31I-ko
imagine tous les gens vivre leur vie en paix
12/04 07:39Ocelia
Imagine les gens vivant pour maintenant, imagine si le paradis était un mensonge. Lennon
11/04 04:10Sarahg
À méditer pour vous en ce jeudi.
11/04 04:09Sarahg
"La folie est un don de Dieu". Jim Fergus

Qui est en ligne