J'allais vers l'horizon, je marchais lentement,
Embrassant du regard un amour infini :
Le soleil et la lune un instant réunis
Refusaient le destin comme de vieux amants.
J'allais dans le matin, tout encore était sage,
Tout paraissait serein, rien ne semblait bouger.
Le fleuve était paisible et notre pont âgé,
Quand je l'ai traversé j'ai revu ton visage.
J'allais sur la jetée noyer les souvenirs,
Oublier le passé, que la mer le nettoie !,
J'allais jusqu'au rivage où tu aimais venir.
Alors je t'ai écrit, comme avant, ce poème.
Car tout brise mon coeur, tout me parle de toi ;
J'ai beau haïr le temps, lui sait bien que je t'aime.
Écrit par Naliwe Lewan
"Ces fantômes de chants l'aurore les nettoie
Et la main du soleil revenu les disperse Quand le grand jour m'en a lavé de son averse Ce que j'en puis savoir c'est qu'ils parlaient de toi" Catégorie : Amour
Publié le 01/04/2013
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Commentaires
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Posté le 01/04/2013 à 17:06:19
magnifique poème ! le dessus du panier en poésie je t'écris prochainement en privé | |
flipote |
Posté le 01/04/2013 à 18:11:40
l'amour en poésie sublimé! bravo! | |
amnous |
Posté le 02/04/2013 à 07:34:30
Emouvant, l'amour qui s'est enfui et dont on ne peut se détacher conduit à faire des sortes de pèlerinages sans lendemain.J'ai aimé. | |
TANGO |
Posté le 03/04/2013 à 14:43:20
Merci de vos compliments :). | |
Naliwe Lewan |