J'étais une chaleureuse harmonie
Qui venait se verser dans ton cœur
Pour te réchauffer dans tes malheurs
Et t'apporter une envoûtante compagnie.
J'étais ce qui te rapprochait de moi
Te plongeant un peu plus en mon piège
Que j'avais dressé pour composer l'arpège
Qui caractérisait nos brûlants ébats
Je suis cette lancinante douceur
Qui vient s'immiscer insidieusement
Dans tes veines d'une couleur
De sang trompé par le dément.
Je suis cette folle et heureuse démente
Qui t'as enfin happé dans mon leurre
Insinuant en toi cette extravagante
Envie de moi, cette chaleureuse ardeur
Je serai ta douce et lente agonie
Qui conquerra doucement ton esprit
Et je me verserai dans tes pensées
Sans que jamais tu ne puisses m'oublier
Et comme une mante religieuse
Je viendrai manger ce peu qu'il te reste
Et lentement, de cette main délicieuse
Je déposerai sur ton âme ce voile funeste.
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surtout pas une mante religieuse, ça fait peur "clin d'oeil" bonne journée de printemps Nakiame, amitié zeste |
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