Une plage baigné d'un soleil impérieux
Et l'azur et l'océan du même bleu
 
Un monde perdu dans un autre univers
Loin des horreurs des humains de cette terre
 
Droit devant l'horizon, mes pas en cadence
Seul sur le sable, j'avance
 
Tellement de lumière baigne les alentours
Si beau et si chaud cet éternel jour
 
Et mes soucis et mes ennuis ont fuit
Je plonge au plus profond de cette rêverie
 
Le long du parcours, une série de dunes
Au milieu desquels un abri de fortune
 
Un auvent blanc battu par le vent
Comme pavillon hisser pour ce temps
 
Dessous se tiens une femme au corps d'ébène
Dentelles diaphane, quelle scène
 
Son regard perçant me fige comme glace
Sa beauté subjugue mon être sur place
 
Aucuns mots n'arrivent à sortir
Je la regarde simplement sourire
 
Sous les bouts de tissus on peut deviner
Les courbes ferme de son corps galbé
 
Et dans ses yeux comme un miroir j'y vois
Le reflet de mes désirs de fuir le monde et ses lois
 
Comme j'aimerais qu'elle soit vraie cette illusion
Au pays des rêves je suis le plus grand des vagabonds
 
Aussi libre que les vents et les océans
Alors qu'ici je ne suis qu'un con comme il y en a tant