Chagrin passager, que tu restes fade et intérieur
Ne révèle rien de ces mots à mon coeur,
Dis plutôt de l'incompréhension qu'elle en est la douleur,
Des murs auxquels je m'accroche et apporte la rancoeur;
Ne dévoile rien d'autre que des bribes à ma mémoire,
Des passages que tu m'as prêté d'une courte histoire
Et qu'il me reste bien encore un infime brin d'espoir;
Non que ce souvenir renaisse, mais que je ne peux croire,
Que de la peine qu'elle m'a laissée, il n'y ait rien de mieux
à vivre;
D'une larme que je tiens maladroitement sous un sourire
Dis plutôt qu'un instant de passion sous un soupir
Est l'équivalent de tout ce que tu as eu de mieux à m'offrir;
Chagrin presque futile et dont je veux guérir,
N'avoue rien de ce pincement que je te demande d'enfouir,
Dis plutôt de ces mots qu'ils sont présents aujourd'hui, pour
fuir
Ces murs que j'ai cautionné et que je veux détruire;
Par cette empreinte que j'appose ici, je sais bien qu'il n'y
a rien de pire.
Écrit par Muriel
Faisons des mots la simplicité à se laisser aller à nos envies, exprimer ce qui parfois dans notre incapacité nous ne pourrions avouer..
Catégorie : Triste
Publié le 17/06/2010
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Très beau poème ! amitié. | |
Nero |
jolie.Amicalement. | |
Alex Sleight |
Bienvenue sur le site Muriel . J'ai aimé ton poème. | |
TANGO |
Magnifique... | |
pichounne |