Il y avait un banc,
En acier gris chromé,
Que les nombreux enfants
Avait bien déformé.
Un goudron morne et sombre,
Un immense trottoir,
Des arbres dont les ombres
S'étendaient jusqu'au soir.
Je me cachait auprès,
D'un chêne rassurant.
Guêtant mes poursuivants
Le coeur tout affolé
D'innocents jeux d'enfants.
Comme je me retournais
Je la vis qui souriait,
Son regard pénétrant,
Me fixant sans détour.
Je souris à mon tour.
Écrit par Munshaüsen
J'ai redécouvert une vieille musique, une musique mécanique. Et je me glisse avec émerveillement dans l'engrenage de son âme..
Catégorie : Divers
Publié le 15/02/2012
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Commentaires
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Posté le 15/02/2012 à 18:09:46
Un poème très fluide, agréable à lire, comme une histoire. Je suis particulièrement sensible à l'enjambement central : "Je me cachais auprès/ d'un chêne rassurant." | |
Harmonie |
Posté le 15/02/2012 à 18:13:36
Et moi je suis heureux qu'il te plaise ! | |
Munshaüsen |
Posté le 15/02/2012 à 18:30:36
oui joli poème qui fait ressurgir l'innocence de l'enfance et les jeux ! joli écrit amicalement |
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absolème |
Posté le 16/02/2012 à 07:02:44
Une rencontre fortuite qui changera peut-être la donne du jeu. J'ai aimé cette amitié naissante. | |
TANGO |