S'entreprendre sur l'avenue de cire, comme glisser sur la glace, s'aventurer sur de la tire, ne reste pas en place.

Car tu tomberas,

Dans une salle sombre et vaste, tapissée de rire, imbibée de grands airs qui te feront pâtir.

Supputes tes pas.

Éphémères tiges de verre étayant ton béotisme. Quel charisme offres-tu à tes confrères ?

Incarne-les dans ce qui te garantit la vie : le verre. Crois-tu qu'il restera chaste ? Sans tache ?

Ne regarde pas.

Tu pourrais voler bas.

Hasarde-toi dans la plus forte moiteur, laisse-toi aller dans la mi-eau mi-air.

L'arrière n'est maintenant plus qu'une puanteur. Une idée très ordinaire.

Incline-toi vers la presque chaleur, oublis la froideur de derrière.

Ne renonce pas.

Tu es presque là-bas.

Paraffine-toi de soie.

Car si un jour tu pénètres la lumière,

j'ose espérer.

J'aimerais pouvoir être fier

en t'ayant instigué à utiliser

à jamais tes paupières.