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Tel Perrette
Morch dans son cœur ayant mie qui l'aimait
Bien posé dans un beau chalet,
Prétendait devenir petit père tranquille.
Léger et court barbu il rêvait à cela ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus civil,
Nœud papillon et souliers plats.
Notre damoiseau ainsi troussé
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son fait, subjuguait le présent,
Faisait une fille, subitement arrivée ;
Les choses allaient bien en ce divin moment.
Il m'est, disait-il, facile,
D'élever cette enfant au sein de ma maison ;
Le fisc sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour lui offrir compagnon.
Le fils à élever deviendra ma passion ;
Il était un fœtus de grosseur raisonnable :
J'aurai bientôt un beau gros garçon.
Et qui m'empêchera de mettre à notre table,
Vu le prix du lait, encore un nouveau,
Que je verrai grandir dans nos bras familiaux ?
Morch là-dessus délaisse son aimée.
Le rêve s'enfuit ; adieu femme, enfant, gaieté ;
Le sieur de ses biens, quittant le cœur meurtri
Son futur ainsi abattu,
Couche dans cet écrit
Sa fortune ainsi perdue.
Le récit en vers fut fait ;
On l'appellera le divorcé.
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Triste
Publié le 03/02/2008
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Bel écrit sur la forme ,on sent bien le rapprochement avec Perrette...Sur le fond ,rien n'est perdu ,tu es encore relativement jeune ,morch ,et maintenant ,on reconstruit sa vie sentimentale à tout âge ( si ,si ,j'ai des exemples ! ) Amitiés . | |
Alexandre-glaucos |
Merci de ton soutien | |
Morch |