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Quelquefois, au lever du jour,
lorsque les gens dorment toujours
et que le soleil bâille encore;
Je peux entendre les oiseaux
revigorés par ce repos
s'essayer à quelques accords.
Douce mélodie que ce chant
aussi libre et beau qu'une fleur,
et qui pour un peu de bonheur
se permet d'arrêter le temps.
Alors me viennent à l'esprit
toutes ces choses de la vie
auxquelles je ne croyais plus
*
La nuit se dissipe soudain
dans une envolée de chagrin,
laissant place à la beauté nue.
Et des larmes mouillent mes yeux
lorsqu'apparaît à ma fenêtre
un petit carré de peut-être,
un petit carré de ciel bleu.
Et puis se taisent les oiseaux,
me laissant seul à mon repos,
sans paroles et sans accords.
Tous se lèvent avec le jour
comme ils le font depuis toujours,
sachant qu'ils le feront encore.
*
Alors meurt la petite fleur
sur les derniers airs de ce chant,
victime des affres du temps
pour avoir pu croire au bonheur.
Et je me rappelle soudain
que c'est le poids de mon chagrin
qui a rendu ma vie si nue.
Ta présence dans mon esprit,
dans mon coeur, mon âme et ma vie,
est un mal qui n'en finit plus.
Le présent est une fenêtre
par laquelle s'offre à mes yeux
au-delà de ce carré bleu
toute la beauté de ton être.
*
Pour toi, Axelle
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Triste
Publié le 17/07/2007
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Très beau texte, un véritable coup de cœur... pourtant il faut toujours gardé un brin d'espoir même lorsque toutes les portes se referment autour de nous... J'ai adoré... Death*** |
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