On s'est connu, on s'est croisé, on s'est dit tu.
Un court instant on est resté tels des enfants
Là sur ce banc, sans se presser, au gré du vent…
Mais il s'est tu, s'est arrêté, on s'est perdu.

J'aurais aimé garder ta main contre la mienne,
J'aurais aimé garder ta main contre la mienne,
J'aurais aimé que de ma main s'enfuie ta peine.

On s'est relu, on s'est rêvé, on s'est voulu.
Quelques moments on s'est posé tels des amants
Là sur le flanc, sans rien oser, au gré du temps…
Mais il s'est tu, s'est arrêté, on s'est perdu.

J'aurais aimé serrer ta main contre la mienne,
J'aurais aimé serrer ta main contre la mienne,
J'aurais aimé que dans ma main tu me reviennes.

On s'est rendu, on s'est donné, on s'est vendu.
En un instant tu as juré en habits blancs
Là sur un banc, sans plus pleurer, en espérant…
Puis tout s'est tu, s'est arrêté, on s'est perdu.

J'aurais aimé tenir ta main contre la mienne,
J'aurais aimé tenir ta main contre la mienne,
J'aurais aimé que de ma main tu sois la reine.

On s'est mordu, on s'est pincé, il est venu.
En un moment tu as donné vie à l'enfant
Là sur le flanc il a crié « oh ma maman »â€¦
Puis il s'est tu, s'est arrêté, on s'est perdu.

J'aurais aimé poser ma main contre la sienne,
J'aurais aimé poser ma main contre la sienne,
J'aurais aimé que dans ma main son cœur y tienne.

On s'est fendu, on s'est plié, on s'est rompu.
De longs instants on a pleuré tels des torrents
Là sur le banc, sans plus rêver, au flux du sang…
Puis il s'est tu, s'est arrêté, on s'est perdu.

J'aurais aimé porter ta main contre la mienne,
J'aurais aimé porter ta main contre la mienne,
J'aurais aimé que de ma main sèchent tes veines.

On s'est revu, on s'est aimé, on y a cru.
Pour un moment, pour un baiser, tels des aimants,
Las des tourments on a jeté les pleurs d'antan…
Puis il a plu, sans s'arrêter on s'est fondu.

J'ai tant aimé sentir ta main contre la mienne,
J'ai tant aimé sentir ta main contre la mienne,
J'ai tant aimé que dans ma main glisse la tienne.

Pour toi Axelle
Mon amour.

(inspiré par « Ta main » de Grégoire)