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Berceau de mes parents, de leur fils dernier-né,
Douce terre natale où je vis la lumière,
Mémoire familiale aux pères de mes pères,
Mon beau département je m'en vais te quitter.
Toi ma Meurthe et mortelle aux griffes acérées,
En ton sein, ton giron, se mouraient mes espoirs,
Sous ta jupe de plomb n'existait que le noir,
Ton amour maternel n'a fait que m'étouffer.
Mes souvenirs blessants ont trop souvent coulé
D'un cœur qui avait mal, écorché dans sa chair,
Tombés du piédestal d'une liaison trop chère.
Je pars donc simplement retrouver mon aimée.
Tu cries à l'infidèle, oubliant le passé,
Omettant la prison qui était mon dortoir,
Effaçant les frissons enfouis dans mon mouchoir
Et ma peine, réelle, au creux de l'oreiller.
J'aimerais en l'instant pouvoir te trucider,
Etre l'arme fatale et la pointe du fer,
Enfonçant le métal enduit de fiel amer
Aussi profondément que tu meurs à jamais.
Je rejoins mon Axelle, élue en mes pensées,
Guidé par la raison d'un élan adultère
Echu en ma maison en souffles éphémères
Se prolongeant en elle en bonheur assuré.
Ses doigts si doux, aimants, ses caresses posées
Sur mon corps en fusion, le long de mes artères,
Ma peau en éruption comme un brûlant cratère,
Comme l'Etna antan, de cris et de fumées.
Et de meurtre en Moselle advient ma destinée,
Celle d'une passion pure comme l'ivoire
Qui au fil des saisons deviendra notre histoire,
Le germe par lequel nous mourrons enlacés.
*
Pour toi Axelle
Mon amour
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Amour
Publié le 01/09/2008
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J'aime beaucoup ! On comprend ton attachement à cette terre et ce besoin de détachement qui en est lié. | |
Nighty |
Superbe mille félicitations grandiose ! | |
eric |
Chaque fois que je le relis, il me fait le même effet... Je n'arrive pas à ôter cette sensation de malaise qu'il me laisse. | |
Ax-L |