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Le silence alentour fait résonner mon cœur
Comme le battement d'une horloge abbatiale
Qui lentement irait dans le froid matinal
Eclairer nos réveils d'une intense lueur.
Se dessinent alors les contours d'une fleur
Agitant dans le vent tendrement ses pétales
Et laissant s'envoler son parfum végétal
Pour enfin s'exposer dans toute sa splendeur.
Son arôme léger m caresse le corps,
Parcourant un à un les moindres contreforts
De mon âme envoûtée par autant de magie.
Et le bruit s'amplifie, devenant un supplice
Bien pire que ne l'est aucune autre agonie,
Et pourtant si prenant, comme de doux sévices.
*
A travers les volets pénètre la lumière,
S'enroulant dans mes draps en divine promesse,
Se serrant dans mes bras en sublime maîtresse
Et réchauffant ma peau de sa douceur princière.
Se répandent alors en multiples rivières
Les perles argentées issues de ma détresse,
Les gouttes d'eau salée jaillies de ma tristesse,
Comme une pluie d'été emportant la poussière.
Et désespérément je tends une main
Assoiffée de désir, tenaillée par la faim,
Pour tenter de garder la femme de mes vœux…
Qui pourtant lentement s'échappe de mes bras,
Sans un mot, sans un cri, sans un signe d'adieu ;
Oh ! Reste, je t'en prie, ma douce Sabrina.
Poème dédié à Sabrina
Écrit par Morch
La vie est une traîtrise, l'amour est son poison
Catégorie : Amour
Publié le 08/08/2007
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Superbe ,il n'y a pas d'autres mots ! un appel aux sens et à la tendresse ! bravo ! | |
Alexandre-glaucos |
Très joli poème, merci. | |
coralie51 |
tres beau poeme, assez rempli de tendresse.... | |
Azzedinee |