La gravelle fêle et grommelle
le hasard sonore qui trébuche du trottoir
effet de semelles semi-attentives
Le non-soucis du départ déboule
L'air se grise de nuées de gravier
La terre plane sèchement, la ruelle
s'évite par misère prédéterminée
Éponge l'été d'un revers ombragé
Les traverses se lézardent de piétons,
les murales bercées d'éphémères contemplations
Cosmopolite, pleinement occupé
le béton détonne. ne cesse d'habiter
La peinture dépend. Meut-elle sinon piétinée ?
Constatation empreinte d'existences empruntées
des lignes directrices filent l'écho croqué
l'errance momentanée comble-t-elle, sinon ?
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Moonsorry au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 06/08/2015 à 00:13:41
Quelle sonorité ! Un grand texte, Moon ! |
|
eco-blanchiment |