Emporté par une autre dimension,
Un fleuve affluant vers bien loin,
La tête envahie de tes chansons
Enveloppé de rires, le sourire en coin.
Il arriva bien au centre d'une terre vieille
Sans conte à partager, en excuses, plongé
Puisqu'il n'avait rien que de vertes feuilles
Il y posa les mains pour avoir tout à toucher.
Comme il se sentait perdu, ses doigts,
Bien que vagabonds, trouvèrent ce métronome
Au creux de ce buisson cachant sa joie
Cette nuit là, ne vient aucun somme.
Arbres se mirent en route en murmurant.
Quel dommage de ne pas voir son histoire,
Se dirent la plupart du temps
Ces êtres remplis d'espièglerie solitaire.
Trop tard, son feu s'éteint
Au matin, les poings serrés.
Rêvera-t-il au lendemain ?
Ou à ce coeur qu'il tient trop fermé ?
Attend-t-il le soleil ?
Les nuages, de s'éclaircirent ?
Un doux clin d'oeil ?
Ou de ne plus pouvoir choisir.
Un chemin à tracer
Du bout du doigt
D'abord se relever
Elle reviendra...
A-t-il besoin d'elle
Pour s'éveiller ?
D'une réalité réelle ?
Pour s'oublier.
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Un excellent poème qui me parle fort bien ! J’adore ton style, ma chère. |
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Bragi |