Je côtoyais sans le savoir
Un oisillon bien savant
Je l'ai entendu sans le voir
De ses couleurs, il était peu voyant
Il s'est approché de mon oreille
Alors que ma tête reposait sur l'oreiller
Il a dissipé mon monde des merveilles
Son ombre m'a laissé émerveillée
"Que veux-tu, pigeon ?" ai-je donc enquêté
Sachez qu'il avait une importante quête
Sa présence, même si elle n'était pas souhaitée
M'a donné bien plus qu'on le souhaite
Au petit ou au grand matin
Alors qu'au loin sonnaient les matines
Le destin du petit intrus malin
Se tenait entre mes mains malignes
Son cœur demandait de l'air pur et clair
Ne sachant où chercher, le soleil m'a éclairé
La route fut dure et terre à terre
Elle a même, une fois, finie par m'atterrer
Mes doigts, finalement, se sont ouverts sur le protégé
Ses ailes se sont dépliées sous mon regard protecteur
Oh, l'aventure valait bien tout le mal
Dans un doux piaillement, il s'envola, sans malheur
Brillant car il a su croire en la bonté
De nous humains, qui sachons avoir du bon
L'oisillon, je crois que tous l'auraient aidé
Il ne reste plus que nous nous entraidions...
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Très beau... | |
Michka |
Moi j'aime les alouettes, non je rigole. Beau poème! | |
Cliff |