la lune regarde le soleil
avec une jalousie à faire rougir le ciel
les nuages grondent leur mécontentement
et la nuit s'annonce sans repos
je voudrais être ailleurs, encore
dans les bras d'une autre histoire
Shéhérazade apprend moi la vie
la nuit s'enfonce dans la tempête
et moi aussi.
Mais j'ai encore des rêves
seulement la couleur s'en est évadée
la pluie ruisselle contre la vitre
comment suis-je arrivé ici
séduit par l'indifférence
moi qui fus un serpent-bélier
séduction, passion et détermination
me voilà sculpter de regrets
de nostalgie.
l'orage finira au matin
comme ma mélancolie
j'aurai garder de cette nuit
la pluie dans mes yeux.
Éric
Écrit par Mondes & Merveilles
Tell me my friend, qui est le chef ici? Et qu'il se lève! Et le soleil se leva… Les yankees, Richard desjardins.
Catégorie : Triste
Publié le 04/09/2011
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Commentaires
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Posté le 05/09/2011 à 21:13:12
bonsoir Mondes et Merveilles, j'aime beaucoup la première strophe et cette phrase "la lune regarde le soleil avec une jalousie à faire rougir le ciel" c'est sublime, tout cet écrit est une petite merveille, j'ai vraiment une agréable lecture, surtout qu'elle se termine sur une note d'optimisme ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |