À trop regarder autour, on finit étourdit
ainsi va le monde, ainsi va la terre
un manège dont nous sommes locataire
et qui accélère pendant que l'on grandi
un jour arrive sans contredit
que l'on remplace l'enfance par l'adultère
et paraît-il que de se taire
nous rend obèse et engourdi
Pour échapper à cette satire
j'ai décidé de ne pas convoiter le ciel
de peur de m'enterrer sous un amas de matériel
qui me procurerait, plus de tracas que de plaisir
pour entendre le bonheur dont je veux vêtir
je m'interdis aussi de me comparer au monde réel
pour ne pas me culpabilisé de mon quartier, de ma ruelle,
j'ai ainsi décidé de vivre sans me mentir...
Ne regarder ni en haut, ni en bas
seulement dans le regard de l'horizon
être, un esclave affranchi de sa prison
une révolution sans victime, sans branle-bas,
un hasard qui déjoue à jamais le célibat
pour jongler de toutes les saisons
peu importe l'âge, les contraintes, les raisons
couronner l'adulte de l'enfance en ébats.
janvier 2012
Écrit par Mondes & Merveilles
Tell me my friend, qui est le chef ici? Et qu'il se lève! Et le soleil se leva… Les yankees, Richard desjardins.
Catégorie : Divers
Publié le 01/02/2012
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Vraiment intéressant. Vous êtes intéressant en fait. Ce poème est vous et vous êtes bien plus qu'une belle plume. Amitié québécoise. Bravo. |
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Moonsorry |
J'ai bien aimé ; particulièrement la 1ere et dernière strophe ! Amitiés poétiques. |
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Blackflag |