Surtout ne parle pas. Écoute mon histoire,
Celle d'un innocent qui crut à tes serments
Mais se trouve aujourd'hui proie de mille tourments,
Ce que je te dis-là garde-le en mémoire.
Surtout ne chante pas ces vieux refrains à boire
Que nous gueulions en choeur de Bastille à Nation
Mais que j'ai maintenant en abomination,
Ce que je te dis-là garde-le en mémoire.
Surtout ne danse pas comme au cours de la foire
Qui vit notre rencontre et ce qui s'ensuivit
Jusqu'au jour où mon cœur d'essuie-pieds te servit,
Ce que je te dis-là garde-le en mémoire.
J'en ai bien plus qu'assez de subir ces déboires
Que ton esprit volage inflige à mon ardeur
La faisant peu à peu se changer en fureur,
Ce que je te dis-là garde-le en mémoire.
J'ai compris depuis peu combien ton âme est noire
Va-t'en ! Tu peux parler, chanter ou bien danser,
Te rouler à mes pieds pour mieux me relancer...
Je ne te ferai pas l'aumône d'un pourboire.
Écrit par Mokolo
Mieux vaut rire que pleurer... mais il n'est ni honteux ni interdit d'être ému aux larmes.
Catégorie : Triste
Publié le 16/02/2016
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Une scène de la vie bien réussie. C'est un sujet dont on n'aime pas parler généralement. Bravo j'ai aimé. | |
TANGO |
c'est rythme et entrainantcommeune farandole,les histoires d' 'amour finissent mal ,en général!un amoureux éconduit qui sait aussi bien exprimer sa souffrance,c'est beau comme du Mokolo...je souhaite,bien entendu,que cela soit de la pure fiction...bises Louloute | |
Louloute |
Un point de vue qui a le mérite d'être clair et définitif...une fiction peut être mais hélas bien courante dans la vie ! Amitiés |
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Yuba |
ben ma foi ELLE avait eu des mises en garde ...si elle n'a pas compris il est normal qu'une décision radicale soit prise " La rupture "Il y a un seuil à ne pas dépasser ..... bel écrit Bien à vous |
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Pieds-enVERS |
Bonjour à vous, et merci aimables commentateur et commentatrices. Je m'empresse de vous rassurer: il s'agit bien d'une fiction en ce qui me concerne actuellement. Peut-être seulement un vague souvenir d'une désillusion ancienne, très ancienne... Bise à "ma" Louloute, à Yubanca, à Pieds-en VERS. Et TANGO, je le suppose, ne sera pas offusqué de n'avoir qu'une cordiale poignée de main :-) |
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Mokolo |
bonjour très cher Mokolo, en tout cas c'est un texte formidable qui se garde bien en mémoire, une belle leçon même que c'est une fiction... bien à vous votre ami |
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zeste |
:-) Bonjour, Zeste. Merci pour votre commentaire aimable comme toujours. Bien cordialement. |
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Mokolo |
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