L'aigle irrité condense
en gouttes de sang comptées
sur la pierre solaire violentée
l'éclat de son œil vigilant.
Le Serpent égoutte sa torpeur insolente
Dessus le cactus en émoi d'outrance.
Grande l'ire aztèque par l'outrage revigorée
secoue de justes transes véhémentes
la terre native généreuse mais en feu
à l'incurie et la cupidité livrée.
Ses quarante-trois enfants si jeunes escamotés
ne seront pas morts pour rien.
Mexico tremble et ses veines
de sang neuf gonflées
abondent le cœur réveillé
de tout un peuple trop longtemps bafoué.
Oppression en bouillons. Conscience nouvelle.
Tourmente. Gloire à la jeunesse éternelle.
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Triste
Publié le 16/05/2016
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Commentaires
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Posté le 16/05/2016 à 13:52:36
Un vibrant chant d'espoir dédié à ces 43 jeunes étudiants mexicains disparus, si je ne me trompe pas. La poésie panse les plaies, ou les avive. | |
jacou |
Posté le 16/05/2016 à 16:04:07
Ce fait-divers est bien triste. Espérons que tout cela change pour ce peuple trop longtemps malmené. Merci pour ce poème. | |
roserose |