Dans les frimas de tes sept ans
Tu priais Marie, Dieu et les anges,
Tu étais sage et coulait le temps
Entre mère, frère et père qu'on dérange.
Sur les terres de tes sept ans
Tu ignorais d'autres existences
Tu courais les bois, les étangs
Pourtant mille dards guettaient ta douce enfance.
Pouvais-tu imaginer ça,
Tous ces vices de la camarde
Qui, en quelques mois renversa
Ta confiance et décolora tes hardes ?
Pouvais-tu imaginer, toi,
Qui te voyais déjà « maîtresse »
Ce qui les laissa tous pantois,
L'étendue mais le pouvoir de ta détresse ?
Pouvais-tu imaginer, là,
Comment il te faudrait faire face
Quand se brisa en mille éclats
Ton rire, tes jeux et ton vital espace ?
Pouvais-tu imaginer ça,
mépris, violente médisance ?
Et pourtant l'orage passa.
Plus de rictus ambigus en ta présence.
Toujours évitant les conflits
Jamais tu ne baissas la garde
Pour tous des poèmes tu lis
tandis que sur l'Azur ta plume s'attarde.
Moins de nuées à l'horizon
Mais toujours la même défiance
Envers autrui en déraison.
En toi seule tu crois et as confiance.
Comment aurais-tu pu savoir
Que ta vie serait une guerre
Menée toujours tel un devoir
Pour retrouver un jour ta native terre ?
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Divers
Publié le 20/05/2016
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J'aime beaucoup ce poème où l'enfant ne se laisse pas aller malgré les obstacles et arrive à ses fins. Le vécu est présent | |
roserose |
Merci du partage de cette souffrance surmontée par l'opiniâtreté. Vos vers disent ce combat avec acuité. | |
jacou |
Merci à vous deux. Comme ça parfois il faut que ce soit dit et tout va mieux. Chacun son psy. moi, ce fut et c'est toujours l'écriture et la parole. Je crois que vous faites de même quel que soit le subterfuge : un tableau ou un mal de dents. | |
Moi80 |
Chère petite Le temps s'effrite Et je n'oublie pas Tous tes combats Je t'aime mon enfant Ta maman |
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schweepouille-deleted |