Ouvrir la fenêtre. Entendre dialoguer carillons en matines. Nuit encore qui s'évapore et merle qui s'ébaudit en solitaire heureux. On entend. On devine.
Espace en espérance festive.
Et c'est le ciel qui s'éclaire mais qui s'enroue, fièvre humide, trop ! Pression prégnante des nuages en cohortes serrées et diffuses. Lutte aveugle et molle. Paupière qui se lève.
Attente moite craintive.
L'écureuil de balcon en balcon, ombre rousse bondissante, investigue. Les sages tourterelles invisibles s'interpellent et commentent. Pondérer dans une atmosphère en atonie languissante.
Éveil envers et contre tout, malgré tout.
Une à une pâlissent les fenêtres, s'éteignent pupilles chaudes et vivantes. Opacité en retour du jour tout alentour ! Se dresse décor urbain, net. Architecture béton sur ciel laiteux.
Interrogations latentes évanescentes.
Nouvelle aventure toujours quand le pied matinal s'arrime au sol compact. La cogitation diurne s'ébranle. Mécanique aux rouages routiniers.
Vacarme en boîte crânienne d'homo sapiens déjà fatigué. Recommencer….
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Divers
Publié le 05/04/2016
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Décidément, j'aime votre inspiration poétique. Ce poème se lit et se relie en un éternel recommencement. Chaque strate d'éveil est comme une illumination. | |
jacou |
Merci à vous Jacou ! Mais mon écriture et mon inspiration ont mille facettes ! | |
Moi80 |