La ligne brisée des toits taille le foncé du ciel et comme le bord d'une cicatrice, une vapeur de rose la surligne encore. En dessous un à un des rectangles lumineux s'effacent laissant une empreinte noire dans laquelle ici ou là semblable à une étoile un point scintille.
Des boules incandescentes blanches ou orangées immobiles trouent l'anthracite de la nuit faisant apparaître dans un halo des pans de murs plus ou moins nets ocres ou gris.
Rien ne bouge.
Immobilité déconcertante que découpe le cadre de la fenêtre derrière laquelle tu te fais vigile.
Calme quasi absolu !
Tu entends le souffle de ton sang.
C'est presque la nuit et déjà tout s'est tu, pourtant on est encore loin de minuit !
Où sont les hommes ?
Es-tu seule conscience lucide à cet instant où toute vie paraît endormie comme transie ?
Petit village figé et solitaire dans une nuit marine d'avril.
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Divers
Publié le 01/04/2014
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très beau merci reverebererouge |
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Reverbererouge |
Quel beau tableau où, peu à peu, les teintes s'estompent... | |
jacou |