Dialoguez grises tourterelles
Sur le fond bleu de mes pensées,
Murmurez, vous flots cadencés,
si loin de toutes les querelles !
La route lointaine s'est tue
D'Azur, Soleil se désaltère
Yeux clos, je quitte la terre
flotte comme infime fétu.
Incomparable somnolence
battements de douce chaleur
si favorables à la torpeur
Emmenez-moi en déserrance !
Qu'ils sont drôles vus de là-haut
les morveux aux mœurs hasardeuses
qui nous bercent d'idées fangeuses
pauvres bougres bien pâlots !
Pour avoir sa part du gâteau
faut organiser le partage
pour ce faire il n'y a pas d'âge !
Et mieux vaut commencer tôt !
Beaucoup ont à peine vingt ans.
Déjà ils sont rois du mensonge !
C'est bien eux que je vois en songe !
Elections ! Prochain printemps !
Sur les marchés, tous, ils tapinent.
Dimanche si doux, tous contents !
Souriants, confiants. Pourtant ?
Mais savent-ils qu'on les devine ?
Moi, je plane, seul, inutile
Il aurait fallu autrefois
du temps du pur Bérégovoy
lâcher les besognes futiles,
M'engager aux côtés des vrais
eût été vraiment noble tâche
bien que, hélas, déjà je sache
qu'un gueux jamais ne gagnerait.
Écrit par Moi80
Aimer la vie à en devenir fou est une super façon d'être heureux!
Catégorie : Divers
Publié le 17/03/2014
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