Au nom de Dieu, le Seigneur de l'Univers,
Créateur du Ciel et de la Terre.

Seul Dieu sait !
Et j'ai pourtant cherché.
Ta Lumière partout se trouve souveraine.
Et pourtant, j'ai cherché.
Exilé d'où ? De quoi ?
Si partout est Ta Demeure,
Alors qui est perdu ?
J'ai tenté de chercher Ta Lumière loin de chez moi,
Et je suis partie de ma terre,
Vers celle que je ne connais pas.
Je suis resté des jours à T'appeler.
Au plus que je songeais à Toi,
Au plus que je songeais a moi ;
Au plus que je songeais à Toi ;
Au plus que je songeais ma chambre.
Nulle prière n'est meilleure
Que celle qui se trouve dans la chambre intime.
Alors, pourquoi la chercher vers les pâturages ?

Là où je ne ressens aucune intimité ?
Vouloir chercher la Lumière ailleurs,
C'est faire l'erreur du vagabond.
C'est croire que Tu te trouves loin de chez moi ;
C'est croire que Tu ne te trouves pas auprès de moi.

Voici ce poème qui m'est venu à l'esprit ;
Dans la clarté de mon retour :

« Si je ne sens pas Ton parfum là où je suis
Pourquoi donc le trouverais-je ailleurs ?
Quelle terre est plus fertile en esprit
Entre celle des sédentaires et celle des voyageurs ?

Nulle terre n'est plus grande
Que celle qui tient Ton Amour,
Et mille terres peuvent être brillantes,
Seule celle qui est notre porte le Secoure.

Ainsi, l'exilé s'exile encore
En parcourant des distances égarées.
Il cherche ce Mont d'Or
Qui n'existe que dans ses yeux fermés.

Il est vrai que le parfum d'autres paysages,
Peuvent adoucir son âme troublée,
Mais le sourire de son Visage
N'est écrit que sur un cœur stabilisé.

Ainsi, l'exilé, le vagabond, le voyageur,
Rentre chez lui fatigué.
Et il trouve la Réponse de toutes ses heures
Qui fut : "Chez toi J'ai mis pied !" »

Alors Seigneur je retourne à mes pas passés,
Retrouver la douceur de ma chambre bénie,
Là où je Te louerais,
Là Où je Te trouverais.