Regardez donc ce que Je tiens,
Une larme de Miséricorde !
Et Je vous la donne comme bien,
Elle est un trésor que Je vous accorde.
Vraiment, par cette eau sacrée,
J'ai béni les créatures éphémères,
O humain, si vous saviez
Combien votre vie est passagère.
Pourtant, J'ai posé l'Amour,
Dans le cœur des existences,
Pour que vous sentiez tous les jours,
Le parfum de Mon Essence.
Voyez que pour le rossignol,
L'éclat de la rose ne dure qu'un seul instant
Pourtant toute son âme frissonne
Devant cette fleur dévorée par le temps.
Comment peut-on aimer une créature insignifiante
Qui devant l'éternité ne mérite pas d'être regardée,
Alors que l'amoureux même, devant cette beauté mourante,
Donne charitablement son amour unifié ?
Vraiment, aucun de vous ne mérite Mon regard,
Cependant, sans cesse Je suis devant vos yeux,
Mon Amour est fait pour l'Éternel à travers le Miroir
Pourtant, me voici L'Amoureux des miséreux.
J'ai donné Mon Amour à plus petit que Moi,
Je donne Mon Amour à celui qui ne me voit pas.
Tous les êtres tomberont, et le bon s'élèvera,
Celui qui ne Me croit pas, Je ne l'abandonnerais point.
Je suis Le Vrai Amoureux qui ne se détourne guère,
Qui peut Me détourner de l'aimé ?
Les créatures peuvent faire mille guerres,
Dans les cœurs, seule Ma Volonté est scellée.
Voici que j'ai rendu l'humain semblable à Moi,
Et il s'exprime au sujet de l'Amour
Comme Mon Reflet dans Le Miroir,
Afin d'aimer même les aveugles et les sourds.
Il se préoccupe de la Bonté
Que Je leur ai fait hériter,
Pour soigner leurs âmes et leurs trésors cachés ;
Et celui qui le sait est parmi les guidés.
Comment donc osez-vous nier Ma générosité ?
Comment donc refuser la Vie que Je vous ai donnée ?
Prenez donc de cette Grandeur et vivez !
Je vous donne l'Absolu, la Vérité ! Vivez !
Respirez Ma Gloire qui dans vos narines rentre,
Et qui parvient jusqu'au siège de vos souffles.
Ne Me voilé pas Ma Face par ignorance,
Mais plutôt dévoiler donc cette connaissance.
O combien parmi vous J'ai éduqué !
Et les plus grands sont ceux qui sèment
Cet Amour qui provient de l'Unité
Qui permet d'aimer comme l'on s'aime soi-même.
Je n'ai pas besoin de vous, Je vous le dis,
Pourtant je suis ici, à donner Mon Trésor,
Car Je Suis Le Généreux, L'Unique,
Le Miséricordieux, Le Vrai, Le Seul qu'on adore !
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 07/10/2019
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marinette |
Merci, ce poème me semble assez discourtois envers l'humanité qui croit comme qui ne croit pas. L'homme a-t-il créé ses dieux, ou Dieu a-t-il créé l'Homme ? Dans tous les cas, un dieu ne somme pas, il doit se faire aimer, nuance. | |
jacou |