Le désert, la nuit !
C'est quand nous sommes au milieu de la poussière, seul,
Sans bruit hormis ses propres cris qui retentissent,
Loin de la compagnie,
Que nous constatons que nous sommes étrangers à nous-mêmes.
« Qui suis-je ? »
Une question si simple,
Mais si difficile à répondre.
Nous réalisons vraiment notre ignorance,
Notre abime entre la connaissance et la Vérité.
« Il y a quelqu'un !?
Ô que quelqu'un m'aide, je vous en supplie ! »
Ce seront les seuls mots qui sortiront de la bouche
De celui qui peu à peu sèche dans la chaleur,
Dans la solitude, dans la poussière.
Ce sont des mots de morts !
Le désert semblable à la solitude,
La nuit semblable à la mort,
Plonge le vagabond dans le désespoir,
Dans la douleur, dans la perdition.
« Je m'égare ! »
Dirons-nous.
Sans savoir où nous allons vraiment,
Sans savoir d'où nous venons vraiment.
Perdus, véritablement perdus,
Nous constatons que nous sommes véritablement
Dans le mauvais chemin.
Êtes-ce vraiment le seul moyen
Pour comprendre une chose si ignoble ?
Le désert c'est vraiment un endroit pour les morts.
Le vagabond avait vraiment besoin de savoir
Qu'il était perdu pour vouloir trouver le bon chemin.
Oui ! Il en avait besoin.
Ce savoir n'est pas donné à ceux qui croient savoir,
Ceux qui perdu pensent connaitre la bonne route,
Comme dans le désert avec les mirages
Qui persuadent l'ignorant
Que le bon chemin est vers la perdition.
Il faut, comme le vagabond,
Se perdre dans le perdre.
Se laisser déposséder par le désert
Pour accepter notre perdition.
Et ne plus suivre les mirages.
La vérité seule ne suffit pas,
Il faut avant tout accepter
Qu'on ne la possède pas,
Et ensuite accepter de la posséder.
Acceptez d'être véritablement perdu,
Et « Je vous donnerais le bon chemin ».
La nuit, semblable à la mort nous guette,
Nous suit et nous rattrape.
La mort ! Véritable délivrance
Pour celui qui est perdu !
Se laisser tomber,
Se laisser totalement à la merci
De l'invisible Souffle.
Se donner,
Se donner,
Se donner totalement !
Se laisser fondre dans la mort.
Ne plus être !
S'oublier !
Tout noir comme la nuit !
C'est à ce moment-là
Qu'au fond de notre cœur,
Au fond de nous-mêmes,
Un cri,
Un nouveau-né se fait entendre.
Les larmes coulent,
Le vendre chauffe.
En étant plus rien, nous devenons Tout.
La renaissance,
L'espoir,
L'Oasis du désert.
Puisez l'eau,
Buvez l'eau !
Vivez !
Sentez vos tripes,
Vos vaines,
Votre corps,
Votre vie.
Vous direz :
« Je Suis ! Grace à Dieu, Je Suis ! »
...
Amen.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 19/01/2018
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