Il dit: « un jour, un patron sans enfants chercha à savoir qui lui succèdera. Il eut deux fidèles serviteurs qu'il nomma par leur loyauté à devenir ses conseillers. L'un était son bras droit et l'autre était son bras gauche. Dans son sommeil, il perçut ses deux conseillers devenir successeurs, mais une corneille chanta pour faire tomber l'un, et un coq chanta pour lever l'autre. Il ne perçut cependant pas le visage de celui qui tomba et celui qui se leva. Il conclut donc que l'un des deux deviendra son successeur. Mais pour porter la responsabilité de toute une vie de travail, il devait choisir le plus honnête des deux, car il sût, à travers son rêve, que le coq chanta la justice et que la corneille chanta l'injustice. Il planifia un piège pour voir qui des deux sera le malhonnête et qui des deux sera l'honnête. Il demanda à son banquier de préparer deux sacs de pièces d'or, l'un avec 45 pièces d'or et l'autre avec 72 pièces d'or. Puis, il demanda à ses conseillés d'aller chercher les deux sacs et dit : "La seule chose que je sais de ces deux sacs, c'est que l'un est plus léger que l'autre, et que je ne sais point combien de pièces il se trouve dans l'un et dans l'autre." Alors, les deux conseillers s'en allèrent chercher ses sacs. Le bras droit prit le plus léger, et le bras gauche le plus lourd. En chemin, le bras gauche prit 9 pièces d'or, car il savait que le patron n'avait pas connaissance du nombre de pièces d'or, et que ces 9 pièces d'or ne changeraient en rien la lourdeur de son sac. Une fois devant le patron, ils donnèrent leurs sacs. Le patron vérifia l'intérieur du sac du bras gauche et s'aperçut de la supercherie. Il demanda au bras gauche de lui donner ses 9 pièces d'or volés, et le bras gauche s'exécuta. Il lui demanda sa justification et le bras gauche dit : "Je l'ai fait, car ma fille est malade, et que ce vol est justifié par mon malheur." Ensuite, il vérifia le sac du bras droit et vu qu'il ne manquait rien. Le patron se dressa et dit : " Bras gauche, tu viens d'acheter ton déshonneur avec 9 pièces d'or et toi, bras droit, tu viens d'acheter ton honneur avec un sac d'or plein. Le bras gauche sera maudit et le bras droit sera béni. Ainsi, mon successeur sera le bras droit, car il n'y a que de l'honnêteté sur mon trône" ».
Car, celui qui vivra en pensant que le bonheur provient du mal vivra dans le malheur, mais celui qui vivra en pensant que le bonheur provient du bien, alors lui vivra dans le bonheur.
Celui qui justifie le malhonnête par le péché de l'homme sera celui qui créera la justification de la malhonnêteté et par conséquent de son malheur. Mais, celui qui justifie l'honnête par la miséricorde de Dieu sera celui qui créera la justification de l'honnêteté et par conséquent de son bonheur. Car l'homme est celui qui choisit le chemin qu'il entreprendra mais Dieu choisit le chemin qu'ils prendront.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Divers
Publié le 17/12/2016
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J'ai apprécié ce texte, cependant l'honnêteté n'est pas le privilège des croyants ! | |
CRO-MAGNON |
Toute croyance nécessite une justice car par quoi accomplir la foi ? L?honnêteté vis-à-vis de sa foi est ce qui est le plus pure pour celui qui entreprend sa foi, car sinon à quoi bon croire à ce qu'on ne veut voir accomplit ? L'homme de foi est nécessairement honnête vis-à-vis de sa croyance, et s'il ne l'est pas, c'est qu'il n'a pas la foi véritable. Mais, l'honnêteté est le geste le plus universel car quand on est honnête pour sa foi, l'on est honnête avec le monde entier. Certes, il n'est pas le privilège pour le croyant car, un croyant n'accorde aucun privilège hormis à sa foi. | |
Merci |
La première honnêteté est d'abord avec soi, avec soi-même ! Tu ne peux être honnête avec les autres si tu te trahis toi-même ! Athée je suis, athée j'ai foi en la vie ! | |
CRO-MAGNON |
Bien sur qu'il faut d’abord être honnête avec soi sinon il n'y peut avoir honnêteté envers la foi. Cependant, dit-moi, selon toi quel principe devrait guidé la justice en soi ? | |
Merci |
Sur le plan personnel, tu ne peux être juge et parti ! C'est une question du bien et du mal, une notion de morale, tu dois te connaître, te mettre des jalons et ne pas dépasser tes propres limites ! Donc pas de justice personnelle, tu ne peux t'auto condamner ! | |
CRO-MAGNON |
Seulement si tu pense que la justice résulte soit de la miséricorde ou soit de la punition. La justice en soi va au delà du bien et du mal car, le bien comme le mal sont des jugement provenant d'un ordre plus élever, c'est-à-dire la dialectique. Or, cette dialectique ne peut que venir de toi, par la raison pour les athées et par Dieu pour les croyants, et c'est par cette dernière que tu te fait la morale. Le bien et le mal, par toi, te sont connus. Tu sais percevoir l'action mauvaise de l'action bonne, et réciproquement. Bien que ce jugement ne soit pas universelle, elle compose délicatement ta personnalité, ton identité ou ton esprit, c'est-à-dire ta singularité. C'est par cette résultante que tu est ce que tu est. Alors, par ceci, nous sommes juges de nous-même et en même temps nous somme partis pris de nous même. Car, le bien et le mal, n'existe seulement s'il y a action, et la morale n'est qu'affaire de contemplation. Il ne peut y avoir de jugement interne, s'il n'y a jamais eu d'action externe. Pense-tu réellement que la justice n'est qu'affaire de miséricorde ou de punition ? ou pense-tu plutôt, qu'elle est affaire d'accomplissement, de ce principe qui crée ta singularité ? | |
Merci |
Voilà un débat intéressant, et qui ne paraît pas clos ! | |
jacou |
La justice n'est ni de miséricorde ou de punition divine, elle n'est que l'interprétation et l'application de textes de droit à travers des sentiments ou ressentiments humains ! La justice est faillible puisqu'elle est humaine ! | |
CRO-MAGNON |
Il me semble qu'en aucun cas j'ai parlé de justice divine, mais bien au contraire, j'ai souligné la justice dialectique en disant qu'il y a deux possibilités, dont une où vous faites partie. La miséricorde renvoie à l'assentiment de l'action et la punition à l'ascèse, ou à la "remise en question" à travers un remord ou un regret. Bien sur que la justice est humaine car seul l'homme est régné par la morale. Or la morale est un jugement dialectique et la justice est l?arbitre de la morale. Par conséquent la justice n'est qu'affaire d'humanité. Dieu lui-même n'a pas de justice, mais l'incarne pour les croyant. Mais n'oublie pas une chose Cro-Magnon: tous les sentiments et ressentiments humains proviennent de traditions, c'est-à-dire de cultures qui se sont transmissent. La justice est différent d'un lieu à un autre car elle est différente de culture, et par conséquent de tradition. Et comme tu le sais, la tradition Européenne dont nous faisons partie provient d'une tradition judéo-chrétienne et greco-latine. Dans tout les cas, nos retentissements et sentiments proviennent de morales religieuses. D'ailleurs toutes les lois du monde sont fondamentalement religieuses. Car les lois sont apparues en même temps que les sociétés, et se sont les peuples religieux qui ont fondés ces sociétés. Faire preuve de nihilisme en vers la religion, c'est-à-dire de penser que la religion n'a aucune légitimité dans les moeurs sous prétexte que tu est athée, c'est faire une erreur. Car n'oublie pas, l'homme est athée seulement depuis 200 ans; et qu'est-ce que 200 ans d'histoire dans les millions d'années de l'humanité ? |
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Merci |
L'homme n'est pas athée depuis 200 ans, si on part du principe pour un athée que c'est l'homme qui a inventé ou créé ses dieux ! L'homo sapiens sapiens que nous sommes, est avant tout un animal ou peut-être pour son infinie sagesse (qui reste à prouver), un pont entre l'animal (qu'il est) et un surhomme (sur l'image qu'il se donne), poussière tu retourneras poussière, vanité tout n'est que vanité ! Cette conversation vaut bien une bonne dissertation ! |
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CRO-MAGNON |
Effectivement Cro-Magnon, je te donne raison sur le faite qu'il faille une dissertation pour tourner cette discussion en conclusion, voire peut-être une livre tout entière, voire peut-être une vie de réflexion tout entière. Mais devons-nous nous légitimer le manque de dialogue sur le fait de savoir que jamais nous ne serons d'accord ? Le plus important n'est pas la conclusion de notre discussion, c'est-à-dire la création d'ordres dans nos idées, mais plutôt la déduction que nous faisons ensemble, c'est-à-dire le chemin que nous, divergeant que nous sommes, prenons ensemble pour viser une entente. J'aimerais juste ajouter un dernier détail cependant. Que tu sois athée ou croyant, peu importe, car ce qui a été, a été avec ou sans croyance. Sache que le monde moderne (occidental) tel qu'on l'aperçoit dans nos quotidiens, c'est-à-dire, ce système qui fait notre mentalité (ou notre mentalité qui fait ce système) est concrètement (si tu veux parler en terme scientifique) anormale. Car si on fonde le terme "anormal" sur ce qui est en dehors de l'ordinaire alors la mentalité actuelle est en dehors de l'ordinaire pour l'humanité. En claire, dans toute l'histoire humaine, qui existe depuis des centaines de milliers d'années, l'homme n’a jamais renié Dieu (collectivement parlant) comme il se fait aujourd'hui. En tout temps, la religion a été le socle fondamental qui dirigeait tout pays. Même la démocratie athénienne était d’ordre divin (les oracles, les signes, les prophéties, etc.) Les Romains, quant à eux, étaient considérés, à leur époque, comme le peuple le plus religieux (et je ne parle que de l'occident, car l'orient, sauf erreur de ma part, a toujours été religieux). Bien avant tout cela, à l'époque néolithique, préhistorique, etc. cela a toujours été pareil avec les chamans, les druides, les mages, les sorciers, etc. La relation religieuse a toujours été importante dans toute culture. Et c'est bien la religion qui a formé l'homme et non le contraire, à savoir que l'homme à inventé "la religion", car, dans tout temps et en tout lieu, on trouve une tradition, dite tradition primordiale, qui est en lien avec toutes les religions, c'est-à-dire des règles, des lois, des gestes, des actions, des connaissances, des principes, etc. qui sont transcendantaux à toutes époques et à toutes cultures, comme si, effectivement, une force supérieur posait, ou imposait sa volonté. Cette "volonté" est d'ordre métaphysique et non physique (ce qui est la raison qui fait que la science ne peut s'en approcher, car, la science étant pragmatique, analytique et matérialiste ne peuvent par nature comprendre la métaphysique). Bien sûr, cette explication nécessite tout un développement concernant la tradition primordiale, qui par apparence, ressemble plus à une idée sortie de l'imaginaire plus qu'autre chose. Cependant, cette tradition primordiale restera toujours le sujet préférer des philosophes modernes, d'où Kant à essaye de la transformer par la métaphysique moderne (métaphysique matérialiste) en espèce de raison pure dépourvue de toute singularité; ou comme Hume qui ne prend que ce qui est empirique comme source de connaissances, etc. Mais quoi qu'il arrive, tous se retrouvent perdus dans ce qu'on appelle "l’abîme". Car, il manque une chose dans leur analyse, il manque la fonction universelle et singulière en même temps, c'est-à-dire le Logos, le Cosmos ou Dieu, autrement dit d'accepter que la raison humaine n'est pas au-dessus de tout. |
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Merci |
Merci messieurs pour cet échange de haute volée dont j'ai aimé dégusté la saveur ! | |
jacou |
Merci Jacou. Je te remercie pour l’intérêt que tu porte à nos discours. | |
Merci |
La notion de Dieu est liée intrinsèquement à celle de la mort, à cette prise de conscience personnelle et collective, où il doit peut-être exister un au-delà, une raison d'espérer, que la vie n'est pas ce simple passage entre deux intervalles de temps, et qu'après le décès, il n'y a que le néant ! Neandertal, mon cousin, peu porté à une culture artistique, enterrait comme mes aïeux, ses morts, bien qu'il aurait succombé au besoin par manque de nourriture, a en manger quelques uns, ou éventuellement par accaparation de la force du mort, pour acquérir plus de pouvoir, au cours de la chasse. | |
CRO-MAGNON |
Non! tu te trompe! Voilà qu'un athée me dit ce qu'est Dieu! Si tu ne croie pas en Dieu, ne dit pas que tu le connais. Dieu n'est pas seulement une notion, il est un principe universelle. Une notion, c'est un terme linguistique qui suppose un concept. Or Dieu, n'est pas un terme linguistique car il se dit de milles manières différentes, et n'est pas un concept car il ne peut être pensée. Tu dit que Dieu est liée à la mort, mais voilà que tu pose ta première faute en posant ta première phrase. Dieu est lié à l'éternité, d'ailleurs on le nome : l'Éternel. La mort c'est un devenir, c'est un état qui nécessite un changement, une transformation. Retient ce que je te dit car plus tard tu verra en quoi il à été utile. Il n'y a que de la contemplation en vers Dieu, c'est-à-dire que Dieu exprime ce qui est table, inchangeable, éternel, infinie, etc. Et il n'y peut y avoir de début et de fin en ses choses. Et il n'y a que de l'action dans la nature car elle est sans cesse du devenir. Il n'y a que de la transformation, du changement, du fini, de la mort, etc. Et dans ces choses, il y a un début et une fin. La notion "mort" tel qu'on le perçoit aujourd'hui existe à cause de la mentalité moderne qui renie Dieu. Ce sont les athées qui ont peur de la mort et non les croyant. Car l'athée est tourné vers la terre, et par la nature porte une mentalité de l'action, du devenir. Les athées comparent leurs vies à ce qui est matériel. Tendis, le pieux, quant à lui regarde Dieu et n'a pas la notion de mort, car il est Immortel, éternel. Il ne s’attache pas à la matière, mais au spirituel. Il n'y a que l'athée qui a peur de la mort, et pense, par égocentrisme, que les croyants usent comme eux des prétextes de mort pour croire en une fin. Le croyant ne crois à aucun changement matériel, mais croient au changement spirituel. Or, le croyant mets le spirituel au dessus de la matière. Donc, il ne pense pas que la mort existe, mais seulement un abandon de la matière. |
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Merci |
Je ne connais pas Dieu, puisqu'on bon athée, il n'existe pas ! Sauf dans la tête de ceux qui croient ! Maintenant chacun est libre de croire ou ne pas croire ! Si dans le cas, il existe et comme il est le Dieu créateur, il a fait en sorte que je sois athée pour ne pas croire en lui, CQFD ! | |
CRO-MAGNON |
Pourquoi avoir peur de la mort, je ne la verrais pas de mon vivant, et comme il n'y a rien après la vie que le néant, je n'ai aucune peur ! La seule peur est de ne plus vivre ! | |
CRO-MAGNON |
S'Il ta donner la vie, c'est qu'il la voulu. S'il ta fait athée, c'est qu'il a voulu. Mais s'il ta donner la raison, c'est qu'il veut que tu le cherche. Il donne aussi le libre arbitre aux hommes, et c'est ce qu'on appelle: la liberté. Avoir peur de ne plus vivre, c'est avoir peur de la mort. Car la mort, c'est de ne plus vivre. Moi, je n'ai pas peut de "ne plus vivre". Car je sais que je vivrait éternellement. Par contre, ce que j'ai peur, c'est de vivre éternellement en enfer, c'est pourquoi, j'essaye d'être un homme juste. |
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Merci |
il semblerait que mon texte était si long à écrire que j'ai été déconnecté du site. Je signe donc par ce post mon message *sourire* | |
Theneryl |
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