J'étais parvenu à apprivoiser un joyau,
Dans la nuit et dans le jour de son âme.
Nous conversâmes comme des oiseaux,
Chantant la mélodie de la flamme.

Chaque parole dite était comme un trésor caché,
Découvert petit à petit par des lettres envoyés.
Déjà, il m'a semblé la connaitre depuis mille ans,
Déjà, il me semble la pleurer depuis mille ans.

Fragile, me disait-elle, être, dans son humilité,
Solide je l'ai vu dans sa robe guerrière.
Faible, me disait-elle, être, dans sa sociabilité,
Forte je l'ai vu, cassant barrières et barrières.

Nous sommes arrivés au seuil de nos retrouvailles,
Et j'eus parvenu à l'ultime portail.
La porte était fermée à trois cents tours,
Sans aucune clé, imposé m'était donc l'aller-retour.

En mon âme des questions demeurent !
Pourquoi t'en aller comme une voleuse,
Alors que je t'ai offert mon cœur ?
Tu resteras toujours, à mes yeux, merveilleuse.

Pourquoi te soumettre à tes peurs,
Alors que nous étions devant la porte du bonheur ?
Ne t'en fais pas, n'ai crainte, n'ai aucune frayeur,
Je ne suis qu'un rêveur.

*

Je dédicace ce poème à A. B. qui est pour moi une des plus belles rencontre que j'ai pu faire. Une âme extraordinaire. Ma douce-sœur.