Au début, seulement le temps du regard existe, où les pupilles se dilates dans la béatitude et où l'esprit et l'intellect voyage dans la beauté ; où toute la peau frissonne et se manifeste, où l'envie devient plaisir charnel et le plaisir charnel devient désir ; où une brise d'air frais caresse la nuque et que les fourmillements glissent jusqu'au bas du dos. À ce moment-là on ressent tout le corps entier se laissant transporter dans les yeux de l'amour.
Puis vient le temps de la parole et du geste. Que tous soient en harmonie avec le plaisir et où le pêché se fond dans la sensation, où le simple mouvement de doigt tantôt devient provocateur et tantôt révélateur ; où le simple clignement des yeux devient message ou émerveillement ; où un simple mordillement de lèvre devient tout. Dans les oreilles se siffle la mélodie de la confusion et dans la langue les papilles goûtent l'odeur du charme. Où tout son de voix se mêle sans l'abstrait des poésies.
Puis vient le temps de l'érotisme où tout ce qui existe se noie dans la chaleur du corps et où les caresses sont dissimulées dans l'orgasme et où l'orgasme se dissimule dans le plaisir. Là, où tout regard se porte sur le romantisme et toutes paroles et tous gestes se portent dans le délicat. Proche du Nirvana, là où tout être humain devient Dieu, le temps de la création se montre. Puis vient le temps de l'existence.
(Ce texte à été écrit il y a 3 ans, il fût l'un de mes premiers à traiter sur l'amour)
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Amour
Publié le 30/12/2016
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Merci du partage : cette prose est talentueuse et décrit si bien les étapes de l'embrasement. | |
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