Marchant dans les rues de Bruxelles,
Marchant sans me soucier de mes pas,
Oubliant rêves et réalités,
Oubliant « être » et « été ».
Je ne m'attendais pas à ce que d'un si fragile instant
Mon cœur solide comme une pierre
S'éclata comme une porcelaine
Devant les yeux de cristal de cette belle.
Toute mon âme tomba dans un abîme.
De cette chute naquirent fascination et désir.
J'étais épris dans un courant de sentiment
Qui me traînait vers le vicieux amour.
Elle était si belle, si douce et encore si belle,
Son visage n'avait plus d'yeux de bouche ou de nez
Car ce n'était plus une femme que je voyais,
Mais un doux parfum de bonté.
L'Eros m'avait surement foudroyé,
Comme si je devais payer ma peine de ne pas être fait pour elle.
Car devant cette beauté, tous les plus jolis hommes
Semblait posséder la laideur du remord.
J'en fis surement partie, moi, parmi mille, ce jour-là ;
Je l'ai su, car je l'ai vu.
Alors, la seule chose que je pouvais faire,
Face à cette déesse était de souffrir en silence.
Voilà, je l'ai laissé, je suis parti, car aucun mot
Ne pouvait m'aider à la combler, à la séduire.
J'aurais dû naître Héros ou Démon pour avoir pu,
D'un grand effort, conquérir son cœur.
Je ne la reverrais plus jamais.
Un simple instant a détruit l'avenir d'un homme,
Car depuis, je marche dans les rues de Bruxelles
Comme un homme sans cœur.
Écrit par Merci
Je suis comme une feuille tombante. Le vent souffle en ma faveur, me menant là où je dois être.
Catégorie : Amitié
Publié le 07/08/2016
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Bonjour Merci, Très émouvant et beau ! Douce journée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |